•    1-L'intervention d'Israël au Liban

    La guerre civile libanaise éclate en 1975. Elle va durer quinze ans. La Syrie comme Israël en sont parties prenantes, les palestiniens également. Le Liban est en proie à ses contradictions sociales et identitaires originelles, contradictions qui se sont aggravées depuis l'indépendance et que son organisation politique ne lui permet pas de résoudre. Parmi les causes de cette aggravation, la présence sur le sol libanais de réfugiés palestiniens dont les leaders ont fait de Beyrouth leur quartier général est la principale parce qu'elle exacerbe les clivages traditionnels en déséquilibrant un peu plus la balance confessionnelle et politique des chrétiens conservateurs : d'un côté, les musulmans et les druzes majoritairement solidaires du combat des palestiniens, de l'autre, les chrétiens, partisans du statu quo, social et politique, qui veulent les chasser. La lutte est féroce et tourne au désavantage des milices chrétiennes. La Syrie se porte en 1976 au secours des chrétiens et prend le contrôle du pays. Mais la tutelle syrienne pèse aux chrétiens qui redoutent la réalisation de leur vieux cauchemar de "Grande Syrie" tandis que la Syrie, pour prévenir le risque d'un isolement après la visite de Sadate à Jérusalem, souhaite se détacher de ses alliés chrétiens et se rapprocher de l'OLP. Israël a répondu à l'appel des milices chrétiennes en leur fournissant du matériel et des instructeurs. Après une opération particulièrement sanglante d'un commando palestinien dans le nord d'Israël, à la mi-mars 1978, la coalition de droite nouvellement arrivée au pouvoir en Israëlentend montrer sa détermination : elle donne l'ordre à Tsahal d'occuper le Liban-sud. L'opération est condamnée par l'ONU qui impose une force d'interposition, la FINUL, au Liban-sud.

       2-Vers le retrait d'Israêl du Liban

    Tandis que Liban est mis en coupe réglée par les milices, les bombardements palestiniens sur la Galilée se miltiplient. Comme les territoires occupées connaissent, au printemps 1982, une effervescence nationaliste, Begin, reconduit à la tête du gouvernement israélien, envisage une intervention au Liban qui, tout en visant à sécuriser la Galilée, briserait les reins de l'OLP. L'attentat contre l'ambassadeur israélien à Londres perpétré, début juin, par le groupe Abou Nidal, adversaire de l'OLP, déclenche, le 6 juin, l'opération "paix en Galilée" : l'armée israélienne pénètre au Liban ; six jours plus tard, elle est aux portes de Beyrouth qu'elle assiège. Des négociations s'engagent pour permettre l'évacuation des palestiniens assiégés dans Beyrouth : c'est chose faite fin août-début septembre sous protection d'une force multinationale mise sur pied pour l'occassion. Mais l'assassinat du président libanais, Bachir Gemayel, le 14 septembre, et les affrontements sanglants que celui-ci risque d'entraîner dans la capitale libanaise fournissent à Ariel Sharon, ministre de la défense du gouvernement Begin, un prétexte à entrer dans Beyrouth. Se produit alors un drame qui provoque une immense émotion dans le monde : dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila, encerclées par l'armée israélienne, une des milices chrétiennes, les Forces libanaises, se livre à un massacre. L'émoi est considérable en Israël ; le gouvernement affronte des manifestations de grande ampleur. Une nouvelle force multinationale est mise en place pour garantir l'évacuation israélienne de Beyrouth. Mais Israël reste présent partout ailleurs et doit y affronter une guérilla de plus en plus meurtrière, sur fons d'affrontements permanents entre les différentes communautés attisés par la Syrie. La force multinationale quiite le Liban après les attentats d'octobre 1983. Le retrait israélien s'achève par étapes en juin 1985, à l'exception d'une zone de sécurité de 15 à 20 km de large le long de la frontière internationale.

       3-De la première Intifada au accords d'Oslo

    L'Intifada (le trenblement ou la secousse en arabe) est au début un mouvement spontané né de l'accumulation des frustrations de tous ordres dans les territoires et qu'un drame de trop (un accident entre un camion israélien et un véhicule palestinien fait quatre morts à Gaza, le 9 décembre 1987) fait éclater. Elle consiste pour les jeunes et même les très jeunes palestiniens à harceler quotidiennement les troupes d'occupations iraéliennes. Le 14 décembre 1988, les Etats-Unis se disent prêts à dialoguer avec l'OLP à la condition que celle-ci renonce au terrorisme. Cependant, deux problèmes subsistent. Du côté palestinien, l'OLP doit compter avec les mouvements islamistes, en particulier le Hamas, qui visent à la destruction de l'Etat d'Israël par tous les moyens y compris le terrorisme aveugle. Du côté israélien, bien que l'idée d'un dialogue avec l'OLP progresse dans l'opinion, les gouvernements successifs s'y refusent et poursuivent la colonisation et la répression de l'Intifada. Il faut le bouleversement des équilibres mondiaux pour qu'un nouveau tournant soit pris. Fin août 1993, un accord a été trouvé à Oslo. Israël et l'OLP se reconnaissent mutuellement et le 13 septembre 1993 a lieu, à Washington, la signature de la "déclaration de principe" qui fixe aux parties un objectif ambitieux : aboutir dans les cinq ans à un règlement définitif du conflit. Pour y parvenir, un processus de transfert d'autorité à un autogouvernement palestinien et d'extension territoriale, par étapes, de ses compétences sur la Cisjordanie et la bande de Gaza est prévu. Un accord de transfert de compétences à l'Autorité palestienne est trouvé en 1994, et en septembre 1995 sont signés à Washington, les accords dits "Oslo II" qui partagent les Territoires en trois zones (A sous la responsabilité de l'Autorité palestienne, B avec une compétence partagée et C sous la responsabilité exclusive d'Israël). Entre-temps, Israël et la Jordanie ont signé la paix en octobre 1994.

       4-De l'assassinat d'Ytzhak Rabin au accords de Camp David

    L'assassinat d'Ytzhak Rabin, le 4 novembre 1995, à Tel-Aviv, par un jeune juif orthodoxe, suscite la consternation partout dans le monde. En Israël, le choc est immense. Profitant du trouble de l'opinion israélienne et de la perspective des prochaines élections à la Knesset, les islamistes du Hamas et du Djihad multiplient les attentats contre la population civile en Israël. En réplique aux bombardements de la Galilée par le Hezbollah depuis le sud Liban, Shimon Pérès, qui a succédé à Rabin, décide des frappes sur le Liban. Benjamin Netanyahou remporte les élections du 29 mai 1996. Contraint par le président Clinton à accepter un nouveau retrait des territoires, il mécontente sa basev électorale sans séduire le "camp de la paix" israélien. L'échec de sa politique conduit Benjamin Netanyahou à une défaite sans appel aux élections de 1999 et à son remplacement par Ehud Barak. Le 5 juillet 2000, Bill Clinton invita les deux dirigeants à poursuivre les discussions de paix sur le lieu des négociations des précédents accords de Camp David de 1978, qui avaient établi la paix entre Israël  et l'Égypte. Le sommet se déroula du 11 au 25 juillet mais ne permit pas aux deux parties de trouver de compromis. Israël a propsé aux palestiniens la restitution de la bande de Gaza et d'environ 90% de la Cisjordanie, coupée en deux, sans souveraineté palestinienne sur la vieille ville à Jérusalem-est, en contrepartie d'un Etat palestinien et de la signature par l'OLP de 'la fin du conflit". L'OLP a jugé cette proposition inacceptable. Clinton rend Arafat responsable de l'échec.


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  •    1-La création de l’Etat d’Israël (1948-1949)

    En novembre 1947, l'ONU décide un plan de partage de la Palestine, toujours sous mandat britannique. Le plan prévoit la création de deux états, un juif et un palestinien. Il est accepté par les juifs mais refusé par les pays arabes et les palestiniens, qui veulent un Etat unitaire. La Grande-Bretagne, confrontée au terrorisme sioniste, profite de ce plan de partage pour se désengager de la Palestine, laissant les deux communautés juive et palestinienne face à face dans une situation tendue. Le 14 mai 1948, le leader sioniste David Ben Gourion proclame l'indépendance d'Israël. Immédiatement les pays arabes (Egypte, Transjordanie, Irak, Syrie, Liban) entrent en guerre. Celle-ci dure dure jusqu'en février 1949 et se termine par la victoire des israéliens. Des milliers de palestiniens sont alors chassés de leur terre. Ils trouvent refuge dans des camps installés dans les Etats arabes voisins. L'Etat d'Israël sort de la guerre avec un tracé frontalier plus avantageux que celui prévu par le plan de partage de L'ONU. Les Etats arabes refusent de reconnaitre Israël.

       2-La guerre israélo-égyptienne de 1956  

    En novembre 1956, profitant de la crise de Suez, Israël se joint à la France et au Royaume-Uni pour attaquer l'Egypte en envahissant le désert du Sinaï. L'opération est militairement un succès mais la pression des Etats-Unis et de l'URSS, alors dans une phase de coexistence pacifique, contraint la France et le Royaume-Uni à cesser leur attaque et à retirer leurs troupes d'Egypte. Israël se retrouve alors seul face à l'Egypte et à la pression internationale. L'ONU installe une force d'interpositions entre les belligérants israéliens et égyptiens. C'est l'apparition des casques bleus, force d'interposition des Nations unies. La guerre de novembre 1956 marque l'effacement du Royaume-Uni et de la France dans la région, au profit des Etats-Unis qui soutiennent Israël et de l'URSS qui soutient les pays arabes. Elle marque aussi une première rupture entre les pays européens et Israël, en particulier la France, traditionnel allié d'Israël dans la région. Une seconde rupture intervient en 1967, à l'occassion de la guerre des six jours.

       3-La guerre des six jours (1967)

    Le 5 juin 1967, Israël attaque par surprise et préventivement l'Egypte, la Syrie et la Jordanie pour mettre fin au blocus du gofe d'Akaba décidé par L'Egypte, qui le prive de l'accès à la mer Rouge. C'est une guerre éclair qui dure six jours et qui se termine par la victoire écrasante des israéliens qui occupent la moitié de la Jordanie (la Cisjordanie), le Sinaï (territoire égyptien) et le plateau du Golan (territoire syrien). Israël annexe la partie est de la ville de Jérusalem. Malgré l'ONU qui le somme, par sa résolution 242, de rendre ces territoires qui vont prendre le nom de territoires occupés, le gouvernement israélien décide de les garder pour en faire un enjeu lors d'un éventuel règlement de paix. La guerre des six jours a pour conséquence de renforcer la résistance palestinienne dans les territoires occupés. Le soutien accordé par la France aux pays arabes mène Israël à devenir un allié privilégié des Etats-Unis.

       4-La guerre du Kippour (1973)

    Une quatrième guerre israélo-arabe éclate le 6 octobre 1973. Cette fois, ce sont les Etats arabes (Egypte et Syrie) qui attaquent Israël dans le but de briser le mythe de l'invincibilité de l'armée d'Israël. Pour la premère fois, les forces arabes, dotées d'armements modernes par les soviétiques, font jeu égal avec les forces israéliennes. Dansz un premier temps, les forces arabes ont l'avantage. Mais l'armée israélienne (Tsahal) contre attaque et reprend l'avantage. Les Etats arabes décident alors d'employer l'arme pétrolière en décrétant un embargo à destination des pays européens. Le conflit s'internationalise avec la menace d'une intervention soviétique pour empêcher la déroute de l'armée égyptienne, ce qui provoque une des crises les plus graves de la guerre froide depuis celle des fusées de Cuba en 1962. Mais, finalement, les deux grands trouvent un compromis. Un cessez-le-feu est signé le 25 octobre. On en revient au statu quo ante, Israël ne rendant aucun des territoires occupés lors de la guerre des six jours. En 1974, le front arabe se fissure, l'Egypte du président Anouar el Sadate accepte, sous l'égide des américains, de signer une paix séparée avec Israël qui lui rend le Sinaï.


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  •    1-La mise en place du mandat

    Le mouvement sioniste souhaitait, depuis son premier congrès à Bâle en 1897, fonder un foyer national juif. En 1917, en réponse aux sollicitations de dirigeants sionistes, comme Chaïm Weizmann, le gouvernement britannique rend publique la déclaration Balfour, laquelle promet un tel foyer national en Palestine. Restait à faire officialiser cette promesse, puis à la mettre en œuvre. En février 1919, les représentants sionistes à la conférence de la paix de Paris demandent donc l'octroi d'un mandat sur la Palestine au Royaume-Uni. Les puissances alliées (britanniques, français, italiens, grecs, japonais et belges) se rangent à ce choix lors de la conférence de San Remo, en avril 1920. Le mandat britannique est officialisé par la Société des Nations (SDN) en juillet 1922. Le mandat spécifie aussi que le Royaume-Uni doit veiller à la préservation des « droits civils et religieux » de la population arabe. Après la conférence de San Remo, la Palestine mandataire regroupe les territoires actuels d’Israël, des territoires palestiniens et de la Jordanie. Dès septembre 1922, les Britanniques créent l’émirat hachémite de Transjordanie, partie de la Palestine mandataire située à l’est du Jourdain et placent à sa tête l’émir Abdallah. Toutefois, l'émirat reste sous mandat britannique.

       2-Le conflit entre juifs et arabes

    La partie située à l'ouest du Jourdain  conserve le nom de Palestine. Pour répondre aux termes du mandat, l'Agence juive est créée qui favorise une large immigration juive. L’Agence juive devient progressivement un proto-État doté d'une assez large autonomie au sein de l'empire britannique. L'Agence juive est une organisation juive (en fait essentiellement sioniste) créée en 1929 sous le nom d'Agence juive pour la Palestine pour être l’exécutif de l'Organisation sioniste mondiale  en Palestine mandataire britannique. A partir du début des années 1930, elle devient le gouvernement de fait de la population juive palestinienne, et est la matrice du gouvernement israélien proclamé en 1948. L'Agence juive est alors transformée en organe gouvernemental chargé de l’immigration juive en Palestine (Aliyah), sous le nom de Agence juive pour Israël, ou AJPI. Après la création de l’état, l’Agence juive ne disparaît pas, mais elle perd tous ses pouvoirs gouvernementaux, transférés au gouvernement israélien. Lui reste donc un rôle qui était déjà le sien avant 1948 : l’immigration. La population juive passe de 85 000 en 1914 à 630 000 en 1947. Refusant le projet sioniste, la population arabe organisera à plusieurs reprises des troubles (émeutes de 1920 et de 1929), et même un véritable soulèvement, entre la fin de 1935 et 1939. Pour répondre à cette révolte, les Britanniques publient, en 1939, leur troisième Livre blanc par lequel ils réduisent drastiquement l’immigration juive, et annoncent que sous 10 ans, la Palestine pourra devenir un État indépendant unitaire.

       3-La seconde guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la Palestine fait l'objet d'attaques de la part de l'Axe, notamment des raids aériens italiens en 1940 et 1941. Les Palestine Regiments, comportant des bataillons juifs et arabes, participent au sein des troupes britanniques aux combats en Europe méditerranéenne comme à ceux du Moyen-Orient. Le gouvernement britannique refuse initialement la proposition de l'Organisation sioniste mondiale de constituer une force armée juive clairement identifiée en tant que telle mais accepte la création de la Brigade juive à l'automne 1944. Le grand mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini, instigateur de la Grande révolte arabe de 1936 et réfugié en Irak, est l'un des intermédiaires de l'Axe avec le gouvernement de Rachid Ali al Gaylani. Il commence à recevoir des subsides de la part de l'Allemagne nazie pour financer un soulèvement en Palestine, mais la guerre anglo-irakienne le contraint à fuir avant d'avoir pu concrétiser ses projets. Il se réfugie en Europe en 1941 et participe à la création de la 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar. La guerre anglo-irakienne est le nom d'un bref conflit entre le Royaume-Uni  et le gouvernement nationaliste du Royaume d'Irak pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroula du 18 avril au 30 mai 1941. Malgré sa courte durée, la guerre se termina avec un renforcement de la présence britannique dans le pays et un ressentiment accru des nationalistes envers la monarchie pro-britannique.

       4-Des actions terroristes

    Avant même la fin de la guerre, des mouvements sionistes comme l'Irgoun ou le groupe Stern entrent en conflit avec le Royaume-Uni, en réaction contre l'interdiction de l'immigration des Juifs en Terre d'Israël. Ces groupes utilisent le terrorisme  contre l'administration britannique : le 6 novembre 1944, le ministre-résident Lord Moyne est assassiné au Caire  par des membres du groupe Stern; le 22 juillet 1946, un attentat terroriste de l'Irgoun contre l'Hôtel King David, à Jérusalem, fait 92 morts. Après le vote du plan de partage de la Palestine, par l'ONU, le triple attentat arabe du 22 février 1948 contre le Palestine Post, le marché de la rue Ben Yéhoudah et l'Agence Juive fait 88 morts à Jérusalem. Les Britanniques annoncent en 1947 leur souhait de remettre leur mandat à l'ONU. Le 30 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies décide alors de partager la Palestine entre un État juif et un État arabe. Les Juifs acceptent le plan de partage, mais les nations arabes le refusent, persuadées de pouvoir expulser les Juifs de la partie qui leur est attribuée. Entre novembre 1947 et mai 1948, la Palestine connaît une période de guerre civile. L'administration britannique se termine le 14 mai 1948. Les soldats anglais se retirent totalement de la région. Israël déclare alors son indépendance pendant que les pays arabes lancent leur attaque sur le jeune État à peine créé.


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  • IV)Le passage à la TNT
       A)La TNT

    Pour chaque région, la date d’arrêt de la diffusion analogique et son remplacement par la diffusion numérique est déterminée par le CSA en fonction de l’état d’avancement de la planification des fréquences. Le passage à la télé tout numérique se déroule progressivement, région par région, depuis début 2009 et sera achevé sur l’ensemble du territoire français, fin 2011. Le passage au tout numérique de Canal + suit un calendrier en partie spécifique car elle arrête sa diffusion analogique au plus tard le 6 décembre 2010.

       B)La TNT HD

    Le réseau 5 est entré en service commercial depuis le 30 octobre 2008 sur un nombre limité de sites d'émission. Quelques expériences de diffusion HD (essentiellement des programmes de test) ont été réalisées sur les principaux sites d’émission à forte puissance par TDF à Paris, Lyon, Marseille et plus récemment à Bordeaux, Rennes et à Niort. En février 2010, le CSA a fixé un nouveau calendrier de la télévision numérique terrestre en Haute Définition. Le déploiement du multiplex R5 aura lieu progressivement, région par région, au fur et à mesure de l’extinction de la diffusion analogique.

       C)Pour en savoir plus

    Si vous voulez plus d'informations sur la TNT, vous pouvez consulter ces deux sites :

    www.csa.fr

    www.tousaunumerique.fr


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  • III)La réception de la TNT
       A)La réception par antenne

    Pour recevoir la TNT dans une maison, il faut : un adaptateur TNT : il s'agit d'un boîtier qui se branche à votre téléviseur (péritel...) et relié à une antenne. Vous pouvez vous en procurer en grande surface, chez des installateurs d'antennes, ou sur notre site (boutique en ligne), une antenne râteau sur le toit, la même dans la plupart des cas qui permet de recevoir les grandes chaînes hertziennes (TF1, France 2, France 3, Canal +, France 5, M6) ou une antenne intérieure, posée par exemple sur le téléviseur. Il faut dans ce cas se trouver suffisamment proche de l'émetteur. A noter qu'il est possible de se passer d'un adaptateur TNT si le téléviseur est équipé d'un tuner TNT intégré.

       B)La réception par satellite

    La réception de la télévision par satellite se fait par l’intermédiaire d’une antenne parabolique. Ce type d’antenne peut desservir soit une habitation individuelle, soit l’ensemble des appartements d’un immeuble. La loi a imposé aux chaînes gratuites de la TNT de mettre leur programme à disposition d’un même opérateur de télévision par satellite, afin que ces chaînes soient accessibles aux téléspectateurs sans location d’un terminal de réception ni souscription d’un abonnement. Ces chaînes, ainsi que France Ô, ont choisi l’opérateur SES Astra et ont créé le bouquet TNTSat, diffusé depuis le satellite Astra 1G, sur la position 19.2° Est. En outre, il est possible d'accéder aux 18 chaînes de la TNT gratuite (+ les 4 chaînes HD gratuites) via le satellite Atlantic Bird 3, position 5°. L'offre disponible sur ce satellite est gratuite et sans engagement, et elle est distribuée sous le nom FRANSAT.

       C)La réception par internet

    Il est inutile de s'équiper d'un adaptateur TNT (externe ou intégré au téléviseur) en cas de réception de la télévision par ADSL. Vous recevez déjà la télévision en version numérique. Les opérateur ADSL mettent à disposition de leurs abonnés, dans le cadre des offres dites « triple play » (accès internet haut débit, téléphonie et télévision), l’ensemble des chaînes gratuites ainsi que, moyennant un abonnement particulier, les chaînes payantes. L’arrêt définitif de l’analogique n’aura pas de conséquence sur la réception de la télévision par ADSL. De plus, les boîtiers fournis par les opérateurs ADSL interprètent les signaux numériques.


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