• Créée en 1966, la maîtrise était délivrée au terme du deuxième cycle des études supérieures universitaires. Les étudiants titulaires d’une maîtrise pouvaient alors poursuivre des études au sein d’un troisième cycle menant soit en un an à un diplôme d'études supérieures spécialisées (créé en 1977), afin d’ « acquérir des connaissances approfondies dans des domaines particuliers complémentaires de la formation dispensée en deuxième cycle ainsi que d’acquérir des techniques destinées à favoriser l’exercice d’un type d'activité déterminé », soit au doctorat après une année d’enseignement d'approfondissement et de stage d’initiation à la recherche menant au diplôme d'études approfondies (créé en 1964 en sciences et 1974 dans les autres disciplines), puis normalement trois années de recherche conduisant à la rédaction d’une thèse.

    Le grade de master a été introduit en France en 1999 sous le nom de « mastaire »2 par Claude Allègre en s’ajoutant aux trois autres grades préexistant créés sous leur forme moderne par Napoléon (baccalauréat, la licence et le doctorat). Sa création s’inscrit dans le cadre de la construction d’un « espace européen de l'enseignement supérieur » suite à la déclaration de Bologne du 19 juin 19993. Son but est « de rassembler sous une appellation unique un ensemble de diplômes et de titres, de niveau comparable, délivrés au nom de l'État et bénéficiant de sa garantie ». Son positionnement a été réaffirmé en 2002 par Jack Lang, avec la réforme LMD qui modifia son orthographe en « master », lors de la création du diplôme de master.


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