• Précision de l’objet de la science économique

    L’objet de la science économique

    L’étude des comportements

    Les comportements conduisent à trois niveaux d’études. La microéconomie est la partie de la science économique qui analyse les comportements des individus ou des entreprises, et leur choix dans le domaine de la production, de la consommation, de la fixation des prix et des revenus. Les deux autres niveaux d’études des comportements sont la mésoéconomie et la macroéconomie.

    La mésoéconomie désigne la partie de la science économique intermédiaire entre la microéconomie et la macroéconomie, et analyse les comportements au niveau des grands groupes ou des branches industrielles. La macroéconomie est la partie de la science économique qui s’intéresse aux quantités globales (PNB, dépense nationale, investissement), agrégées au niveau d’une région, d’un pays ou d’un groupe de pays et à leurs relations.

    L’étude des actes économiques fondamentaux

    La science économique est l’étude à partir des actes économiques fondamentaux de la manière dont les hommes vivant en société cherchent à répondre au problème de la rareté des ressources. L’étude des actes économiques fondamentaux se réduit à analyser quatre actes : la production, la répartition, la distribution et la consommation.

    La science de l’action

    Les hommes ont un grand nombre de besoins à satisfaire mais la plupart des ressources dont-ils disposent pour le faire existent en quantité limitée. Si les ressources sont rares, on ne peut pas tout produire jusqu’à saturation des besoins. Parmi l’ensemble des possibilités de production, il faut opérer des choix. La nécessité de choisir entre les emplois alternatifs des ressources disponibles implique l’existence de coûts.

    On retient le plus souvent une définition de Lionel Robbins qui résume assez bien l’objet de l’analyse économique. L’économie est la science des choix rendus nécessaires par la rareté des ressources. L’analyse économique étudie donc la façon dont les individus ou la société emploient les ressources rares à des usages alternatifs en vue de satisfaire leurs besoins.

    L’économie est l’étude des comportements microéconomique, mésoéconomique, macroéconomique (étude des comportements). La science économique est également l’étude des mécanismes et des lois (étude des actes économiques fondamentaux). La science économique est aussi la science de l’action : la praxéologie.

    Les différentes branches de l’économie

    L’origine et la substance de la valeur

    Le fondement de la valeur d’un bien est au centre de l’analyse économique et les réponses apportées diffèrent selon les courants. Pour les classiques, la valeur d’un bien résulte du coût des facteurs de production nécessaires à sa production, essentiellement le travail. Ici, Smith et Ricardo divergent. Pour Smith, la valeur est égale à la quantité de travail que cette marchandise peut acheter ou commander. Pour Ricardo, la valeur est égale à la quantité de travail incorporé dans la marchandise.

    Marx reprend aux classiques la théorie de la valeur travail incorporé. Pour les néo classiques, cette conception ne résout pas le problème de la valeur : si c’est le travail qui donne la valeur à un bien, pourquoi deux biens qui incorporent la même quantité de travail n’ont-ils pas la même valeur ? La valeur d’un bien découle de son utilité, de sa rareté et des préférences individuelles. La valeur est fondée sur la valeur d’usage.

    La question des institutions

    Walras et Marshall ont analysé les comportements humain à partir de celui d’un modèle : l‘homo oeconomicus. L’homo oeconomicus est rationnel ce qui signifie qu’il a des préférences et que ses choix sont cohérents. Il est également maximisateur ce qui signifie qu’il recherche le maximum de satisfaction ou de gain pour le minimum de peine, de dépenses, de sacrifices.

    L’institutionnalisme désigne les analyses d’économistes qui ont en commun de récuser tout ou partie de l’axiomatique néo classique et de mettre l’accent sur les institutions, plus généralement sur les faits socio culturels dans leur approche de la réalité et de l’évolution économiques. Les économistes institutionnalistes considèrent que le marché et la société de consommation ne sont que des créations humaines.

    La place de la monnaie dans l’économie

    Smith et Walras considèrent que la monnaie a un rôle secondaire dans l’économie ce qui est important est l’économie réelle : la production. La monnaie n’est que le reflet du monde réel. Pour Keynes, la monnaie a un rôle actif. Cette théorie consiste à affirmer que la monnaie agit sur l’économie réelle. Elle doit donc être contrôlé par l’Etat.


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