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Par capauniv2 le 28 Décembre 2007 à 09:43
Lécole néo classiques
Introduction
Les idées des économistes néoclassiques se distinguent de celles des « classiques ». Leur raisonnement économique se fonde sur létude du comportement des individus en ignorant les groupes sociaux. De ce fait, ils mettent en place les fondements de lanalyse microéconomique par opposition aux analyses macroéconomiques des classiques ou, plus tard, des keynésiens. Avec Karl Menger (1840-1921), Alfred Marshall (1842-1924) et, plus récemment, Kenneth Arrow (né en 1921) ou Gérard Debreu (1921-2004), Léon Walras (1834-1910) est lun des tenants de cette thèse. Son principal ouvrage est Éléments déconomie politique pure (1874).
Les théories
Pour eux, les individus sont appréhendés comme des personnes rationnelles visant la maximisation de leur satisfaction (la rationalité signifie que les individus sont parfaitement informés des conditions de léchange sur les marchés et quils procèdent à des calculs afin de maximiser leur résultat). Autrement dit, compte tenu de ses préférences pour tel ou tel bien, du revenu dont il dispose et des prix pratiqués sur le marché, le consommateur déterminera, de manière précise, lensemble des biens quil consommera et qui lui donneront le maximum de satisfaction (maximisation de la satisfaction sous la contrainte budgétaire). Lindividu est réduit à un homo oeconomicus qui néglige les effets de pouvoir, lexistence de groupes sociaux ou celle des institutions.
Les néoclassiques ont une vision théorique des marchés (lieux de rencontre entre les offres et les demandes en produits, capital et travail). Dans un environnement concurrentiel, les marchés sont parfaitement flexibles (cest-à-dire fluctuent au gré de loffre et de la demande) et léconomie tend naturellement vers léquilibre général (et ne connaît pas de crise). Ils défendent ainsi le libéralisme économique qui permettrait dassurer les grands équilibres économiques et la croissance. La valeur dun bien nest plus déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production, mais par sa rareté et par son utilité marginale cest-à-dire par la satisfaction procurée par la dernière unité consommée. Plus celui-ci est rare, plus son utilité marginale est élevée. Ainsi, leau que lon trouve en abondance na quune faible utilité marginale, bien quelle soit indispensable. Son prix sera alors faible. En revanche, le diamant, qui est rare, aura une utilité marginale importante. Son prix sera donc élevé.
Le théorème HOS est le théorème élaboré par les économistes suédois Hecksler et Ohlin et complété par léconomiste américain Samuelson. Il montre que, sous un certain nombre dhypothèses, si les dotations en facteurs de production (capital-travail) sont différentes entre deux pays et si les proportions de facteurs utilisés dans la fabrication de deux produits différent, alors, en économie ouverte, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production et lexportation du bien qui utilise intensivement le facteur de production qui est relativement abondant et à importer les produits dont la production requiert le facteur de production rare. Il en résulte une tendance à légalisation des prix des facteurs de production dans les différents pays, puisque le facteur qui est abondant dans un pays est davantage demandé, alors que le facteur rare, moins demandé, voit son prix demandé.
Soient deux pays
A
B
Dotation naturelle
Main doeuvre abondante
Capital rare
Main duvre rare
Capital abondant
Prix des facteurs
Salaire faible
Prix du capital élevé
Salaire élevé
Prix du capital faible
Spécialisation
Activité faiblement capitalistique
Activité fortement capitalistique
Les néoclassiques ont une vision théorique des marchés (lieux de rencontre entre les offres et les demandes en produits, capital et travail). Dans un environnement concurrentiel, les marchés sont parfaitement flexibles (cest-à-dire fluctuent au gré de loffre et de la demande) et léconomie tend naturellement vers léquilibre général. Ils défendent ainsi le libéralisme économique qui permettrait dassurer les grands équilibres économiques et la croissance. Pareto postule qu'il existe une multiplicité de situations optimales. Celles-ci se définissent ainsi : un optimum est une situation telle qu'il n'est plus possible d'améliorer la situation d'un des agents sans voir se détériorer la situation d'autres agents. Ce maximum de bien-être est appelé «optimum de Pareto».
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