•    1)Le dollar

    Le dollar des États-Unis, dollar américain ou dollar US  est la monnaie  nationale des États-Unis et de ses territoires d'outre-mer (comme Porto Rico), mais aussi de l'Équateur, de la Micronésie, des Îles Marshall, des Palaos, du Panama, du Salvador, du Timor oriental, des Îles Turques-et-Caïques et des Îles Vierges britanniques. Le dollar des États-Unis est la monnaie la plus utilisée au monde pour les transactions et, depuis décembre 2006, la deuxième derrière l'euro en termes de monnaie en circulation. En monnaie scripturale, le dollar est : la principale monnaie de réserve utilisée dans le monde ; la devise la plus utilisée dans le commerce international ; la principale devise traitée sur le marché des changes, présente en 2004 dans 89 % des transactions, contre 37 % pour l'euro (source : BRI) ; la devise possédant les marchés financiers les plus importants, même si cette prépondérance est en train d'être remise en cause par l'euro dans plusieurs domaines. Enfin, certes pour des montants beaucoup moins importants, c'est une monnaie fiduciaire d'un usage très répandu dans le monde, et plus de la moitié de son encours en billets est en fait détenu hors de son pays d'origine.

       2)Un euro fort

    La France a plus de mal à exporter hors de la zone euro, zone où nous faisons 50 % de nos ventes à l'étranger. Louis Gallois, d'EADS, maison mère d'Airbus, estime que cela lui a coûté trois milliards d'euros de résultats en trois ans. De quoi inciter des entreprises tricolores, dans l'automobile notamment, à produire dans des pays à monnaie et salaires faibles, puis à rapatrier leurs fabrications en Europe. En revanche, nous importons plus facilement. Le pétrole, vendu en dollar, nous coûte moins cher, nos vacances à l'étranger aussi. Mais, faute d'une industrie très forte et très compétitive, nous faisons tourner celles de l'Asie, Chine d'abord.

       3)Un euro faible

    Les exportations françaises hors de la zone euro sont moins coûteuses, notamment aux États-Unis et dans des pays comme la Chine ou le Brésil, arrimés au dollar ; nos marges sont plus confortables. Tout bon pour le luxe, le vin, l'aéronautique, l'armement... Deux bémols. Un : la moitié des exportations françaises se fait dans la zone euro, sans fluctuations de change, contre 43 % pour l'Allemagne. Deux : être moins cher ne suffit pas, encore faut-il qu'il y ait une demande et du pouvoir d'achat chez nos pays clients. Les importations nous coûtent plus cher, notamment les matières premières. Il faut davantage d'euros pour acheter du pétrole, libellé en dollars. Côté tourisme, en revanche, un euro faible donne du pouvoir d'achat aux Américains, aux Japonais, etc. et peut les inciter à privilégier des vacances européennes.

       4)L’évolution euro/dollar

        * 4 janvier 1999 : 1 EUR = 1,1680 USD
        * 26 octobre 2000 : 1 EUR = 0,8252 USD (plus bas cours depuis le 4 janvier 1999, au 18 décembre 2008)
        * 15 juillet 2002 : l'euro retrouve la parité avec le dollar pour la première fois depuis le 23 février 2000
        * 28 décembre 2004 : 1 EUR = 1,3633 USD
        * 2 janvier 2006 : 1 EUR = 1.18210
        * 20 septembre 2007 : 1 EUR = 1,4051 USD
        * 31 octobre 2007 : 1 EUR = 1,4504 USD
        * 27 novembre 2007 : 1 EUR = 1,4874 USD
        * 23 avril 2008 : 1 EUR = 1,5940 USD
        * 27 mai 2008 : 1 EUR = 1,5760 USD
        * 30 juin 2008 : 1 EUR = 1,5818 USD
        * 15 juillet 2008 : 1 EUR = 1,6038 USD (plus haut cours depuis le 4 janvier 1999, au 18 décembre 2008. Le taux de clôture était de 1 EUR = 1.5990 USD)
        * 11 septembre 2008 : 1EUR = 1,3934 USD
        * 22 octobre 2008 : 1EUR = 1,3184 USD
        * 24 octobre 2008 : 1EUR = 1,2530 USD (plus bas cours depuis novembre 2006)
        * 18 décembre 2008 : 1EUR = 1,4659 USD
        * 13 février 2009 : 1EUR = 1,2823 USD
        * 15 mai 2009 : 1EUR = 1,3518 USD
        * 9 juin 2009 : 1 EUR = 1,4063 USD
        * 27 août 2009 : 1 EUR = 1,4345 USD
        * 16 septembre 2009 : 1 EUR = 1,4690 USD
        * 3 décembre 2009 : 1 EUR = 1,5120 USD (plus haut cours depuis le 1er janvier 2009)
        * 3 février 2010 : 1 EUR = 1,3726 USD
        * 6 mai 2010 : 1 EUR = 1,2612 USD
        * 25 mai 2010 : 1 EUR = 1,2223 USD (plus bas court depuis novembre 2006)


    votre commentaire
  •    1)L’objectif initial

    Une partie des revenus de cette journée étant destinée à financer les actions en faveur des personnes âgées, notamment la prévention des risques liés à une nouvelle canicule. En pratique, les entreprises reversent une petite part de leur masse salariale brute à l'État (collectée par le biais des cotisations URSSAF). Les résultats chiffrés ou estimés obtenus prêtent à discussion. Le Premier ministre Dominique de Villepin les a jugés satisfaisants, déclarant le 1er juin 2006 que les bénéfices tirés de cette journée en matière de solidarité étaient «incalculables».

       2)Le principe

    L'employeur verse périodiquement 0,30 % de la masse salariale brute à titre de cotisation. C'est une cotisation exclusivement patronale. Les montants collectés sont reversés, par le biais des URSSAF, à une caisse qui a été constituée à cet effet. En contrepartie, chaque salarié doit travailler une journée supplémentaire chaque année. Le salarié fournit cette journée de travail gratuitement. Pour ces heures, il perd le bénéfice de la majoration correspondante pour heures supplémentaires, le repos compensateur qui s'y rapporte et l'inscription dans le contingent d'heures supplémentaires annuelles. Le bulletin de salaire ne mentionne aucune cotisation salariale.

       3)L’application

    En 2004, pour introduire cette journée supplémentaire de travail la loi avait prévu, par défaut et sans autre accord ou disposition prévus par la loi, de faire travailler le lundi de Pentecôte qui était jusqu'alors un jour férié et chômé. Entre 2004 et 2008 le lundi de Pentecôte a été travaillé par de nombreux salariés. Le lundi de Pentecôte restant un jour férié (mais non chômé) comme l'a réaffirmé le Conseil d’État le 3 mai 2005. La loi de 2004 prévoyait plusieurs possibilités d'applications (Extrait de la loi de 2004) : Cet accord peut prévoir soit le travail d'un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai, soit le travail d'un jour de réduction du temps de travail tel que prévu à l'article L. 212-9, soit toute autre modalité permettant le travail d'un jour précédemment non travaillé en application de dispositions conventionnelles ou des modalités d'organisation des entreprises. Les établissements d'enseignement primaire et secondaire sont fermés les lundis de Pentecôte, la charge de «corvée» reposant sur les professeurs doit être compensée par deux demi-journées habituellement non travaillées (mercredis après-midis ou samedis si l'établissement est normalement fermé ce jour. Une polémique existe sur ce point puisque le travail d'un professeur n'est pas «productif» et qu'il ne crée donc pas de richesse supplémentaire pendant ces deux demi-journées, cela apparaît comme une pure vexation.

       4)Les critiques

    Nombreux critiquent cette décision. Le Conseil d'État a été saisi mais il n'a pas considéré cette suppression comme illégale. Le lundi 16 mai 2005, le premier lundi de Pentecôte travaillé a été marqué par de nombreuses grèves. L'année suivante la journée de solidarité a donc été laissée au libre choix des entreprises. Le lundi de la Pentecôte reste néanmoins suggéré : il reste supposé « férié mais non chômé » par défaut. Points de vue des syndicats patronaux : le MEDEF est en faveur du travail cette journée là. En 2006, Laurence Parisot, juge « très bien » que ce lundi soit travaillé ; elle juge que l'État donne « le mauvais exemple » en fermant les écoles et les postes ; pour la CGPME, le lundi de Pentecôte « créera une inégalité entre les administrations, les grandes entreprises d'une part, et les PME/TPE d'autre part, ces dernières se trouvant dans l'incapacité matérielle de prendre en charge le versement de ces cotisations et d'« offrir » cette journée à leurs salariés. Points de vue des syndicats de salariés : pour la CFTC, « un travail sans rémunération correspond à du travail obligatoire ou forcé » ; pour la CFDT, « il y aura des grèves de salariés qui refusent de travailler ce jour-là. Ils ont raison de s'y opposer », a déclaré François Chérèque, car ce sont « surtout les salariés des petites entreprises et du commerce » qui vont travailler lundi, alors que, « dans beaucoup d'endroits, les grandes entreprises, les administrations ont réussi à négocier un maintien du lundi de Pentecôte ».


    votre commentaire
  •    1)Les principes

    La canicule exceptionnelle de l’été 2003 a entraîné une surmortalité estimée à près de 15 000 décès. La France n’avait jamais été confrontée à de telles conséquences sanitaires engendrées par une chaleur extrême. Ce phénomène a révélé la nécessité d’adapter le dispositif national de prévention et de soins. En 2006, la France a connu une autre vague de chaleur importante. La réponse organisationnelle est fondée sur cinq piliers : la mise en oeuvre de mesures de protection des personnes à risques hébergées en institutions (établissements d’hébergement de personnes âgées (EHPA), établissements pour personnes handicapées, établissements de soins) ; le repérage des personnes à risques isolées ; l’alerte ; la solidarité ; la communication. Les EHPA et les établissements de santé disposent d’équipements et de procédures adaptés aux besoins des personnes à risque. Avant l’été, les préfets recensent les services de soins infirmiers à domicile, les associations et services d’aide à domicile, les associations de bénévoles et vérifient leurs dispositifs de permanence estivale.

       2)La prévention

    Les conséquences sanitaires d’une vague de chaleur nécessitent de rappeler les effets de la chaleur, les risques qu’ils engendrent et les mesures de prévention à adopter. Des recommandations ont été préparées pour la protection des personnes fragiles (comme les nourrissons, les enfants, les personnes âgées, les personnes souffrant de pathologies chroniques), des personnes prenant certains médicaments, des personnes souffrant de troubles mentaux et de publics spécifiques (sportifs, travailleurs, personnes en situation précaire…). Ces recommandations sont diffusées auprès des publics concernés eux-mêmes, de leur entourage, des professionnels sanitaires et sociaux et des bénévoles au contact de ces populations. Ces recommandations, établies à partir d’une revue de la littérature scientifique, d’expériences étrangères et validées par un groupe d’experts, sont rédigées sous la forme de fiches directement utilisables et adaptables en fonction des publics concernés. Le décret n°2005-768 du 7 juillet 2005 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements assurant l’hébergement des personnes âgées a, dans le but de les rendre opposables aux organismes gestionnaires, renforcé l’assise juridique des mesures prioritaires suivantes : mise en place d’un plan bleu dans chaque établissement accueillant des personnes âgées ; installation de pièces rafraîchies ; mise en place d’un plan « bleu » dans chaque établissement hébergeant ou accueillant des personnes handicapées. En cas de canicule, la vulnérabilité des publics sans abri, isolés est aggravée par le manque de commodités et de logement. Les équipes mobiles de type « SAMU social » contribuent au repérage et au soutien des personnes à la rue fragilisées par leur mode de vie et leur état de santé. Aux différents échelons, communal, départemental, régional, zonal et national, sont réalisés régulièrement des exercices destinés à préparer les différents acteurs et à tester la mise en oeuvre du plan canicule et à adapter ses dispositions en fonction du retour d’expérience.

       3)La gestion d’une canicule

    Fondé sur l’anticipation possible de certaines actions grâce à la prévision météorologique, le dispositif national et local de gestion d’une canicule repose sur des niveaux de veille et d’actions. Des ressources constituées d’acteurs sanitaires et sociaux et de mesures préventives ou curatives peuvent être mobilisées pour anticiper et faire face aux besoins de façon adaptée. Une approche similaire a été conduite dans chacun des départements métropolitains et un plan départemental de gestion d’une canicule y a été élaboré. La procédure de vigilance météorologique est un dispositif qui fixe le cadre des procédures de mise en vigilance et d’alerte météorologiques sur le territoire métropolitain. Il se traduit par une carte de France métropolitaine qui signale si un danger menace un ou plusieurs départements dans les vingt-quatre heures à venir, à l’aide de quatre couleurs (vert, jaune, orange, rouge) indiquant le niveau de vigilance nécessaire. Le Plan canicule compte quatre niveaux : Niveau 1 est automatique : il s'active le 1er  juin de chaque année et se termine le 31 août. Il correspond à une veille saisonnière.  Niveau 2 : L'institut de veille sanitaire alerte le ministre qui alerte les préfets des départements concernés. Niveau 3 : Entrée en action du comité interministériel de gestion de crise (cogic). Les préfets déclenchent les plans blancs (hôpitaux), rouge (service de secours) et vermeil (personnes vulnérables). Niveau 4 : Renforcement des plans, déploiement de l'armée, réquisition des médias.

       4)La communication

    La communication relative à la canicule s’opère à deux niveaux : en amont d’une vague de chaleur et lorsque la vague de chaleur survient dans un ou plusieurs départements.Un « kit canicule » destiné aux Préfets ainsi qu’aux DDASS et DRASS fournit de façon concrète et pratique les clés pour anticiper et gérer la communication de crise. Il comporte notamment des outils préconçus comme des annonces presse, des communiqués de presse etc. Un dépliant et une affichette sur la prévention des risques liés à la canicule destinés à tous les publics et notamment aux personnes âgées, aux parents, aux sportifs et aux travailleurs manuels ont été conçus par l’INPES, en partenariat avec le ministère chargé de la santé. Avant la saison estivale, ils sont largement diffusés sur l’ensemble du territoire métropolitain par l’INPES, les DDASS et DRASS pour être à la disposition des publics concernés dès le 1er juin. Un dépliant et une affichette sur la prévention des risques liés à la canicule destinés à tous les publics et notamment aux personnes âgées, aux parents, aux sportifs et aux travailleurs manuels ont été conçus par l’INPES, en partenariat avec le ministère chargé de la santé. Avant la saison estivale, ils sont largement diffusés sur l’ensemble du territoire métropolitain par l’INPES,


    votre commentaire
  • ajout de 2 articles

    I)La canicule de 2003

    II)Les risques pour la santé


    votre commentaire