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  • La France dans les relations internationales
     
    La tradition française
     
    A côté de l’« hyper-puissance » américaine ou de l’« empire », moins d’une dizaine de puissances comptent en effet réellement dans le monde : Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie, Inde. Le concept de « superpuissance » est exclusivement militaire, celui de grande puissance trop classique. La France appartient, à ce titre, à la catégorie des puissances d’influence mondiale. Elle le doit à son rang économique, le quatrième dans le monde, à son appartenance au club restreint des
    puissancesnucléaires, au fait qu’elle dispose d’un siège permanent au sein du Conseil de sécurité et qu’elle déploie une diplomatie active, indépendante et  courageuse. De plus, elle dispose de la 3e
     zone économique exclusive mondiale, avec 10 millions de km2 et un plateau continental qui s’étend de 550 000 km² au-delà des 200 milles de ses côtes.
     
    Deuxième réseau diplomatique au monde, le réseau diplomatique français compte actuellement 158 ambassades et 97 postes consulaires répartis sur les cinq continents. La France est représentée de façon permanente au sein de 17 missions multilatérales (ONU, OSCE, FAO…). Il y a plus d’un siècle, la France a initié la création d’un vaste réseau d’établissements culturels à travers le monde. Composé des instituts et centres culturels français ainsi que des établissements gérés par l'Alliance française, celui-ci compte aujourd’hui 144 instituts et centres culturels implantés dans 92 pays , 222 Alliances
    françaises subventionnées par le ministère et 174 Services de Coopération et d’Action Culturelle et assimilés. L’apprentissage de la langue française y tient une place importante. Le réseau scolaire compte, lui, environ 253 établissements scolaires français à l’étranger de la maternelle à la terminale avec près de 160 000 élèves dont 46% de Français. 
     
    Les options diplomatiques
     
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, si la France perd une partie de son influence internationale par son assujetion au IIIe Reich, la France libre, menée par De Gaulle, et s'appuyant sur les colonies, préserve une représentativité. Pour faire face aux exigences soviétiques, Churchill souhaite conserver un allié français. Après guerre, la France reçoit une zone d'occupation en Allemagne et intégre l'OTAN. Participant à l'ONU, la France se voit accorder un siège permanent au Conseil de sécurité à l'égal de la Russie, les  États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine. Le soutien britannique lui permet bientôt d'obtenir une bombe atomique, octroyant à la France une « force de dissuasion ». Lors de
    la guerre froide, la France fait partie du bloc occidental, par son adhésion à l'Otan. 
     
    Cependant De Gaulle ne tarde pas à retirer la France du commandement intégré de  l'Otan pour conserver une politique internationale indépendante. Dans le même temps, la France connaît la décolonisation. Par la colonisation elle a établi des relations particulières avec ses anciennes colonies - marquée notamment par la francophonie - mais a également endossé des obligations et responsabilités. Depuis l’élection présidentiel de mai 2007, Nicolas Sarkozy a décidé de modifier les options diplomatiques de la France. La  perspective d’un retour de la France au sein de la structure militaire intégrée de l’Alliance atlantique ou de l’organisation du traité de l’Atlantique nord ou OTAN
    avance avec force.  
     
    L’Union pour la Méditerranée
     
    L’Union pour la Méditerranée, dont l’appellation officielle est « Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée », est une organisation internationale intergouvernementale à vocation régionale. Elle est fondée à l’initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy le 13 juillet 2008 dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne. Elle rassemble des États riverains de la mer Méditerranée et l’ensemble des États membres de l’Union européenne. Elle compte 44 membres : les 27 pays de l’Union européenne, l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Monaco, le Monténégro, la Syrie, l’Autorité
    palestinienne, la Tunisie, la Turquie, et la Ligue arabe (en tant que tel). 
     
    Le sommet fondateur de l’UPM se déroule le 13 juillet 2008 à Paris à l’invitation de la France et de l’Égypte. Les pays riverains de la Méditerranée et de l’UE sont représentés à ce sommet au plus haut niveau de l’État. La Libye assiste au sommet au titre d’observateur et est représentée par son ministre des affaires étrangères. La nouvelle institution doit prendre son essor sur six projets mobilisateurs : la dépollution de la  Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, une université euro-méditerranéenne, l’énergie solaire et une
    « initiative méditerranéenne de développement des affaires » . Son organisation est fondée sur une coprésidence entre un dirigeant de la rive nord, désigné selon les mécanismes de représentation en vigueur au sein de l’UE, et un dirigeant de la rive sud, désigné par consensus dans les États concernés.
     
    Le développement de projets communs consensuels, comme la dépollution de la mer  Méditerranée, l’autoroute de la mer et l’énergie solaire, est le but principal de cette organisation. Le siège de l'UPM devrait être hébergé à Barcelone. Il existe néanmoins deux questions en suspens : le siège du secrétariat général et le financement de l’organisation. Aucune des six villes pressenties pour accueillir le secrétariat général de l’UPM, Bruxelles, Barcelone, Rabat, Tunis, La Valette et Marseille n’a réussi à faire l’unanimité. Le budget de l’organisation doit être assuré par le lancement du fonds Inframed par la Caisse des dépôts française et la Cassa depositi e prestiti italienne, qui a pour objectif d’atteindre un montant global de 600 millions d’euros. Les riches États du Golfe sont considérés comme des bailleurs de fonds potentiels. Malgré ces manques, ce sommet marque un succés diplomatique pour la France.

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